Sobriété énergétique, performance, lutte contre le changement climatique : comme tous les équipements du bâtiment consommant de l’énergie, les Centrales de Traitement d’Air sont soumises à une réglementation sans cesse renforcée. Mais les fabricants vont plus loin, en imaginant aussi des certifications indépendantes bien plus ambitieuses. Découvrez les normes et labels des CTA.
Des normes pour encadrer la performance
Les centrales de traitement d’air (CTA) sont indispensables pour nous fournir, au quotidien, un air de qualité dans tous les bâtiments que nous fréquentons : les bureaux, établissements scolaires, supermarchés, piscines ou encore logement. Elles renouvellent l’air intérieur, régulent le taux d’humidité et gèrent la température...
Elles peuvent à ce titre représenter une part importante de la consommation énergétique du bâtiment. Alors pour répondre aux enjeux d’efficacité énergétique et de lutte contre le changement climatique, elles doivent faire la preuve d’une conception et d’un fonctionnement optimisés, en se conformant à différentes normes.
💬Le système de CVC (chauffage, ventilation, climatisation) est responsable en moyenne de 50 % de la facture énergétique d’un bâtiment tertiaire
De nombreux textes de référence...
Différentes normes et directives européennes servent de base à la classification de l'efficacité énergétique des centrales de traitement d'air.
On peut en particulier citer :
...et un mode de calcul clairement défini
Si les normes précisent des valeurs de performance et d’efficacité à respecter, elles détaillent également le mode de calcul à appliquer.
Pour évaluer les CTA, c’est bien souvent le SFP (Specific Fan Power) qui fait référence.
Le SFP représente la puissance spécifique du ventilateur, c’est-à-dire le rapport entre la puissance électrique absorbée (en W) et le débit d'air fourni (en m3/s).
Plus le SFP est faible, plus le ventilateur est énergétiquement performant.
Toutefois la valeur de SFPv, calculée dans les conditions de validation définies par l’EN 16798-3, ne donne qu’une estimation incomplète de l’efficacité d’un système de ventilation complet.
C’est pourquoi un mode de calcul plus complet, permettant d’évaluer non plus le seul ventilateur mais une CTA entière, est proposé avec le SFPint. Apparue avec l’entrée en application du règlement ErP 1253/2014/CE, la valeur SFPint est utilisée pour évaluer les CTA et les comparer à une configuration de référence. Cette valeur mesure la puissance électrique requise pour surmonter la chute de pression du dispositif de récupération d'énergie et des filtres dans une unité de traitement d'air avec ventilateurs, HRS et filtres uniquement. Cela permet d’attribuer à la CTA une classe d’efficacité énergétique.
Au-delà des normes, les certifications
Les différentes classes d’efficacité énergétique définies dans le règlement ErP 1254/2014/CE concernent uniquement pour les unités de ventilation résidentielles.
Aussi, pour les CTA destinées au non-résidentiel, des recommandations et labels ont été élaborés par :
Les autres critères de performance
La performance d’une CTA ne se limite pas à l’efficacité de son ventilateur. D’autres indicateurs sont ainsi définis par la norme EN 13053, comme :
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💨 Les normes QAI, une autre qualification des CTA Si les CTA doivent répondre à des exigences fortes en matière d’efficacité énergétique, leur performance en matière de filtration de l’air est aussi strictement encadrée. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis une recommandation sur la limite d’exposition aux particules fines par exemple (limite annuelle de 10 µg/m³ en particules fines PM2,5). Toutefois, aucune réglementation internationale ne définit la qualité de l’air. En France, différentes normes encadrent la qualité des équipements, comme :
Des normes essentielles, qui s’ajoutent à celles liées aux exigences d’efficacité énergétique. |
Des labels plus exigeants que les normes ?
Si les normes légales imposent des caractéristiques précises en matière de conception et de performance, les certifications indépendantes vont parfois plus loin. Ainsi par exemple, la procédure de certification d'Eurovent est très stricte. Elle impose un audit annuel du logiciel de calcul et des mesures sur des centrales réelles effectuées par des bureaux de contrôle accrédités. De plus, ses exigences sont parfois nettement supérieures aux attentes minimales légales définies par le règlement ErP 1253/2014/CE pour les centrales de traitement d'air.
Résultat ? Exiger une bonne classification Eurovent (A+) impose bien souvent un investissement plus important – en particulier en raison d’un système de récupération de chaleur plus performant. A la clé, des économies d’énergies qui justifient le surcoût : le ROI est généralement obtenu en un peu plus d’un an.
Certification, installation, maintenance : la performance selon FläktGroup
La production de solutions performantes, de haute qualité et présentant un impact environnemental minimisé fait partie de l'ADN de FläktGroup. Tous nos produits sont bien sûr conformes aux normes et réglementations, mais nous avons aussi à cœur de les faire évaluer par des organismes rigoureux et indépendants, attribuant les certifications les plus contraignantes :
Mais attention : si l'efficacité énergétique des CTA est encadrée par de nombreux textes et certifications, la présence d’un label d’efficacité énergétique ne suffit pas à choisir un équipement, un fournisseur et un installateur. Pour optimiser la consommation énergétique, et l’impact environnemental de votre CTA, il est primordial :
C’est pourquoi FläktGroup propose un accompagnement expert de bout en bout : du choix de l’équipement en fonction de vos besoins et attentes, à la maintenance en passant par l’installation. L’efficacité énergétique de votre installation est ainsi garantie dans la durée.