Sobriété énergétique, qualité de l’air, lutte contre le changement climatique... les grandes tendances économiques et sociales influencent aussi le monde du traitement de l’air. Elles se traduisent en nouvelles pratiques et techniques. Le point sur les tendances 2023.
Le traitement de l’air est devenu incontournable dans les bâtiments – bureaux, écoles, supermarchés, piscines, etc. – pour des raisons de santé, de confort mais aussi de productivité.
Mais il n’est plus question d’accepter pour autant qu’il soit associé à d’importantes factures d’énergie. L’enjeu est à la fois économique, avec les hausses de coûts de l’électricité, et environnemental : l’heure est à la sobriété.
Les fabricants multiplient les innovations pour améliorer cette efficacité, avec :
Toutefois, l’efficacité énergétique dépend aussi de l’expertise du fabricant, de l’installateur et des techniciens effectuant la maintenance des CTA. Une CTA bien dimensionnée, bien paramétrée, adaptée aux caractéristiques du bâtiment et à sa situation géographique, puis entretenue régulièrement garantit la meilleure performance énergétique.
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💸Le système de CVC (chauffage, ventilation, climatisation) peut représenter jusqu'à 40 % de la consommation d'énergie de votre bâtiment. |
Les exigences en matière de performance énergétique des équipements sont croissantes. Mais cela n’impose pas toujours le remplacement d’une CTA installée plusieurs années voire plusieurs décennies auparavant. Pour associer performance énergétique et logique économique et environnementale, la tendance est à l’amélioration des installations existantes, grâce au retrofit.
L’idée relève du bon sens : remplacer les composants avec des éléments innovants qui permettront d’accroitre la performance, tout en conservant ceux qui restent pertinents. Il s’agit en particulier de remplacer un « vieux » ventilateur à courroie, par un nouveau plus efficace.
Le retrofit, réalisable en quelques jours, est applicable à tout type de CTA (selon bien sûr son état), et permet :
💡Un pilotage précis et intelligent de la CTA permet aussi d’améliorer sa performance énergétique. Bénéficiant des nouvelles technologies numériques, les systèmes de régulation associent ergonomie et efficacité.
3. Qualité de l’air intérieur : anticiper les évolutions réglementaires
La réglementation en matière de Qualité de l’Air Intérieur (QAI) ne cesse de se durcir. Une nécessité pour garantir notre santé, puisque nous passons en moyenne plus de 80 % de notre temps en intérieur (au travail, à la maison, dans des lieux publics). Les polluants nuisibles pour la santé y sont nombreux. Chimiques comme les COV, biologiques comme les moisissures ou virus, physiques comme les particules, ils s’accumulent dans l’air et peuvent engendrer des problèmes de santé. A l’inverse, des études ont prouvé qu’une bonne QAI favorise la concentration ou l’apprentissage des enfants, réduit le taux d’absentéisme...
La surveillance de la QAI des établissements recevant du public devient une obligation, qui s’étend progressivement : au 1er janvier 2023, elle concerne les établissement d’accueil des enfants de moins de 6 ans, les établissements d’enseignement du primaire et du secondaire. En 2025, s’y ajouteront les structures sociales ou médicaux sociales, les structures pour mineurs.
Mais surveiller la QAI n’est qu’une étape : de plus en plus d’établissements, déjà concernés ou non par la réglementation, anticipent l’obligation en mettant en place une CTA plus performante.
La qualité de l’air est aussi un enjeu clé dans certains environnements (milieu hospitalier, agroalimentaire, micro-électronique...), qui exigent l’installation de « salles propres ». Dans ces salles, la concentration des particules en suspension dans l’air doit être strictement maîtrisée, selon des limites établies par la norme ISO 14644, qui fixe différents seuils : ISO 8, ISO 7, ISO 6, ISO 5.
Un bloc opératoire « hyperaseptique », destiné à accueillir les interventions chirurgicales les plus critiques, doit ainsi respecter la norme la plus exigeante : ISO 5, qui exige des équipement de traitement de l’air de haute performance.
4. Composants : faire face aux pénuries sans concession sur la performance
Comme de nombreux acteurs de l’industrie, les fabricants de CTA sont impactés par les pénuries de composants électroniques ou de matériaux, et leurs hausses de prix.
Cet environnement dégradé a engendré une inévitable hausse de prix. Mais les fabricants s’emploient à lutter contre les coûts croissants sans faire de concession sur la performance et la qualité de leurs produits.
Trouver de fournisseurs, demander aux équipes R&D de développer de nouvelles solutions (nouveaux modes de conception, nouveaux matériaux...) : les fabricants transforment les contraintes imprévues du marché en opportunité pour améliorer leurs pratiques !
5. Croissance de la demande, reflet de la prise de conscience des utilisateursLa vision de la CTA a évolué côté utilisateurs. La pandémie de Covid leur a fait prendre conscience de l’importance de la purification de l’air, et même de la maîtrise du renouvellement d’air pour éviter l’élévation du taux de CO2. Parallèlement, les communications régulières autour des polluants chimiques et physiques de l’air et leur impact sur la santé se multiplient. Enfin, les canicules plus fréquentes mettent en évidence l’importance du traitement thermique, et en particulier la climatisation.
6. Multiplication des fonctions : qualité de l’air, ventilation, déshumidification...
Le « traitement de l’air » a longtemps été assimilé à la « filtration », ou à l’assainissement. Désormais, les clients finaux ont une vision plus globale des fonctions d’air, et souhaitent bénéficier de toutes ses facettes : filtration, déshumidification, mais aussi circulation et distribution de l’air, diffusion, chauffage et rafraichissement...
Une attente d’autant plus forte que des liens ont été mis en évidence entre les différentes facettes du traitement de l’air. Par exemple, lors de l’épidémie de coronavirus, il a été prouvé que la présence de particules fines augmentait le risque de contamination virale.
Les fabricants proposant une offre complète – couvrant toutes les fonctions d’air – sont ainsi particulièrement sollicités, pour leur capacité à concevoir et déployer une solution globale et cohérente.
💡L’offre Fläktgroup couvre l’ensemble des fonctions d’air.
Mieux informés et conscients de l’importance du traitement de l’air, les occupants des bâtiments n’en exigent pas moins un confort « sous toutes ses formes ». Pas question de subir une installation bruyante, insuffisamment efficace, voire trop encombrante ou « laide ».
Les fabricants là encore redoublent d’inventivité, avec un design repensé :
Les CTA FläktGroup veillent à se conformer aux standards les plus stricts en matière d'efficacité énergétique, mais aussi en ayant un faible niveau sonore – en particulier lorsque les CTA sont installés dans le même espace que les occupants. Sans oublier bien sûr l’écodesign.
Dépasser les exigences réglementaires
FläktGroup a toujours veillé à proposer les produits les plus performants, pour ses clients et pour l’environnement. Une volonté se traduit tout au long du cycle de vie des produits avec le développement de nouveaux concepts, le choix de matériaux performants, le déploiement de processus de fabrication et de contrôle avancés, l’optimisation des coûts de maintenance...
Cette ligne de conduite s’est tout naturellement conformée à la directive européenne sur l’éco-conception (2009/125/CE) relative aux produits liés à l’énergie (ErP). Les solutions FläktGroup atteignent ou surpassent – en matière de performance énergétique, d’impact climatique ou d’empreinte carbone – les exigences des clients, de la société et de la législation.
✉️La certification Eurovent atteste des performances de produits de climatisation et de réfrigération, conformément aux normes européennes et internationales. Elle garantit au client final que le produit fonctionne conformément à ses spécifications, selon la dépense d’énergie prévue.